Introduction
Le lichen est une dermatose inflammatoire rare chez l’enfant. Nous en décrivons ici les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques.
Méthodes
Une étude rétrospective monocentrique a été menée à la CUDEV du CNHU-HKM sur des enfants ayant un diagnostic de lichen entre 2014 et 2024.
Résultats
Quarante-et-un patients ont été inclus. Il s’agissait de 29 garçons et 12 filles, d’âge moyen 13,6 ±4,2 ans. La durée médiane d’évolution était de 6 mois. Le prurit était présent chez 19 patients et un facteur déclenchant psychoaffectif identifié dans 3 cas. Deux patients avaient un parent au premier degré ayant la maladie.
Le lichen dans sa forme commune était la plus fréquente (n=17), suivi du lichen hypertrophique verruqueux (n=11), du lichen striatus (n=7) et du lichen unguéal (n=2)(image 1 et 2). Les sièges des lésions étaient : les membres (n=30), le tronc (n=16) et plus rarement le visage, le cuir chevelu ou la région génitale (4). Des surinfections bactériennes ont été observées chez 6 patients.
Les traitements locaux étaient : dermocorticoïdes(n=33), antihistaminiques(n=19), kératolytiques (n=8) ; et le traitement général était à base de corticoïdes systémiques(n=10). Le nombre de perdus de vus était élevé, dont 19/34 dès le premier rendez-vous de suivi. Parmi les 7 patients restants, 6 ont présenté une rémission après 4 mois de traitement.
Conclusion
Le lichen pédiatrique est une pathologie rare à la CUDEV. Cependant, la forte perte de suivi soulève des inquiétudes, probablement liées à un manque d’information ou à des contraintes socio-économiques. Une meilleure éducation thérapeutique pourrait améliorer l’adhésion au traitement.

Introduction
Le lichen est une dermatose inflammatoire rare chez l’enfant. Nous en décrivons ici les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques.
Méthodes
Une étude rétrospective monocentrique a été menée à la CUDEV du CNHU-HKM sur des enfants ayant un diagnostic de lichen entre 2014 et 2024.
Résultats
Quarante-et-un patients ont été inclus. Il s’agissait de 29 garçons et 12 filles, d’âge moyen 13,6 ±4,2 ans. La durée médiane d’évolution était de 6 mois. Le prurit était présent chez 19 patients et un facteur déclenchant psychoaffectif identifié dans 3 cas. Deux patients avaient un parent au premier degré ayant la maladie.
Le lichen dans sa forme commune était la plus fréquente (n=17), suivi du lichen hypertrophique verruqueux (n=11), du lichen striatus (n=7) et du lichen unguéal (n=2)(image 1 et 2). Les sièges des lésions étaient : les membres (n=30), le tronc (n=16) et plus rarement le visage, le cuir chevelu ou la région génitale (4). Des surinfections bactériennes ont été observées chez 6 patients.
Les traitements locaux étaient : dermocorticoïdes(n=33), antihistaminiques(n=19), kératolytiques (n=8) ; et le traitement général était à base de corticoïdes systémiques(n=10). Le nombre de perdus de vus était élevé, dont 19/34 dès le premier rendez-vous de suivi. Parmi les 7 patients restants, 6 ont présenté une rémission après 4 mois de traitement.
Conclusion
Le lichen pédiatrique est une pathologie rare à la CUDEV. Cependant, la forte perte de suivi soulève des inquiétudes, probablement liées à un manque d’information ou à des contraintes socio-économiques. Une meilleure éducation thérapeutique pourrait améliorer l’adhésion au traitement.