Introduction : La chevelure chez les femmes revêt une importance significative en termes de beauté et de séduction. Au-delà de l’aspect esthétique, les coiffeuses jouent un rôle crucial dans la santé capillaire de leurs clientes, notamment dans la prise en charge de certaines conditions pathologiques telles que les alopécies. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances, les attitudes et pratiques des coiffeuses d’un marché publique sur les alopécies en Afrique subsaharienne.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale allant de Juillet à Octobre 2023 (4 mois). Ont été incluses les propriétaires et apprenties exerçant le métier de coiffeuse dans un salon de coiffure d’un marché de la ville d’Abidjan, qui ont accepté de participer à notre étude et âgées d’au moins 15 ans. La saisie des données et leur traitement ont été réalisés à l’aide des logiciels EPI info 7, Excel et Word 2019.
Résultats : Nous avons colligé 183 coiffeuses avec un âge moyen de 23,48 ± 1,25 ans. Les coiffeuses avaient reçu une formation en soins capillaires dans 19% des cas. L’alopécie était principalement dénommée « chili pèlè » par les coiffeuses (98,5%). L’alopécie était principalement traumatique (100%) suivie de l’alopécie du post-partum (96%). Les principaux facteurs de chute étaient le défrisage (100%), les coiffures trop serrées (67%). La localisation la plus connue était frontale (100%) suivie du vertex (95%). Les clientes étaient orientées vers une vendeuse de produits capillaires (51%), un médecin généraliste (35%) et un dermatologue (11%). Les mesures hygiéno-diététiques représentaient 31% des mesures de prévention des alopécies. 96% des coiffeuses étaient favorables à la mise à leur disposition de fiches d’information et de prévention sur les alopécies.
Conclusion : Les coiffeuses enquêtées ont une connaissance moyenne des facteurs de chute, des moyens de prévention et une attitude moins satisfaisante face à l’alopécie.

Introduction : La chevelure chez les femmes revêt une importance significative en termes de beauté et de séduction. Au-delà de l’aspect esthétique, les coiffeuses jouent un rôle crucial dans la santé capillaire de leurs clientes, notamment dans la prise en charge de certaines conditions pathologiques telles que les alopécies. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances, les attitudes et pratiques des coiffeuses d’un marché publique sur les alopécies en Afrique subsaharienne.
Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale allant de Juillet à Octobre 2023 (4 mois). Ont été incluses les propriétaires et apprenties exerçant le métier de coiffeuse dans un salon de coiffure d’un marché de la ville d’Abidjan, qui ont accepté de participer à notre étude et âgées d’au moins 15 ans. La saisie des données et leur traitement ont été réalisés à l’aide des logiciels EPI info 7, Excel et Word 2019.
Résultats : Nous avons colligé 183 coiffeuses avec un âge moyen de 23,48 ± 1,25 ans. Les coiffeuses avaient reçu une formation en soins capillaires dans 19% des cas. L’alopécie était principalement dénommée « chili pèlè » par les coiffeuses (98,5%). L’alopécie était principalement traumatique (100%) suivie de l’alopécie du post-partum (96%). Les principaux facteurs de chute étaient le défrisage (100%), les coiffures trop serrées (67%). La localisation la plus connue était frontale (100%) suivie du vertex (95%). Les clientes étaient orientées vers une vendeuse de produits capillaires (51%), un médecin généraliste (35%) et un dermatologue (11%). Les mesures hygiéno-diététiques représentaient 31% des mesures de prévention des alopécies. 96% des coiffeuses étaient favorables à la mise à leur disposition de fiches d’information et de prévention sur les alopécies.
Conclusion : Les coiffeuses enquêtées ont une connaissance moyenne des facteurs de chute, des moyens de prévention et une attitude moins satisfaisante face à l’alopécie.