Introduction : L’hémangiome est une tumeur bénigne des vaisseaux sanguins, présente généralement à la naissance ou apparaissant dans les premières semaines de vie. Sa prévalence chez les nourrissons est estimée entre 5 à 10%. La plupart des hémangiomes infantiles ne nécessite aucun traitement. Seules les formes compliquées, celles entraînant un risque vital ou un risque de séquelles fonctionnelles ou esthétiques, seront traités.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective, couvrant une période de cinq (05) allant de janvier 2020 à décembre 2024, portant sur les dossiers des patients reçus pour hémangiomes infantiles dans le service de dermatologie du CHUSS de Bobo-Dioulasso.
Résultats : Sur les 5 ans, 51 cas de d’hémangiome infantile ont été reçu en consultation de dermatologie. Le sexe ration était de 0,63, l’âge moyen était de 4 mois, avec des extrêmes de 2 semaines de vie à 36 mois ; 7,84% était prématuré. La localisation céphalique était notée dans76,47 % des cas. Les hémangiomes cutanés superficiels (tubéreux) représentaient plus de la moitié des cas. Les complications étaient essentiellement des ulcérations (11/51). L’abstention était la conduite à tenir dans la majorité des cas ; chez 11,76% ; le propanolol a été administrer à la dose de 1m/kg/jour. L’évolution à 5 mois de suivi était marquée par une régression des lésions. La plupart des patients était perdu de vue après 12 mois de suivi.
Conclusion : Notre étude sur une période de cinq ans a permis de souligner la prévalence des formes superficielles et l’évolution généralement favorable de ces lésions. La prise en charge a été marquée par une abstention thérapeutique dans la majorité des cas, avec un recours limité au propranolol pour les formes compliquées. Toutefois, le suivi prolongé des patients reste un défi majeur.

Introduction : L’hémangiome est une tumeur bénigne des vaisseaux sanguins, présente généralement à la naissance ou apparaissant dans les premières semaines de vie. Sa prévalence chez les nourrissons est estimée entre 5 à 10%. La plupart des hémangiomes infantiles ne nécessite aucun traitement. Seules les formes compliquées, celles entraînant un risque vital ou un risque de séquelles fonctionnelles ou esthétiques, seront traités.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective, couvrant une période de cinq (05) allant de janvier 2020 à décembre 2024, portant sur les dossiers des patients reçus pour hémangiomes infantiles dans le service de dermatologie du CHUSS de Bobo-Dioulasso.
Résultats : Sur les 5 ans, 51 cas de d’hémangiome infantile ont été reçu en consultation de dermatologie. Le sexe ration était de 0,63, l’âge moyen était de 4 mois, avec des extrêmes de 2 semaines de vie à 36 mois ; 7,84% était prématuré. La localisation céphalique était notée dans76,47 % des cas. Les hémangiomes cutanés superficiels (tubéreux) représentaient plus de la moitié des cas. Les complications étaient essentiellement des ulcérations (11/51). L’abstention était la conduite à tenir dans la majorité des cas ; chez 11,76% ; le propanolol a été administrer à la dose de 1m/kg/jour. L’évolution à 5 mois de suivi était marquée par une régression des lésions. La plupart des patients était perdu de vue après 12 mois de suivi.
Conclusion : Notre étude sur une période de cinq ans a permis de souligner la prévalence des formes superficielles et l’évolution généralement favorable de ces lésions. La prise en charge a été marquée par une abstention thérapeutique dans la majorité des cas, avec un recours limité au propranolol pour les formes compliquées. Toutefois, le suivi prolongé des patients reste un défi majeur.