Introduction
L’infection à VIH et ses complications accroissent les dépenses énergétiques et réduisent l’utilisation des nutriments par l’organisme. Cela a pour conséquence la dénutrition, laquelle accélère l’évolution de l’infection à VIH vers un stade avancé.
L’objectif : évaluer l’état nutritionnel des personnes vivant avec le VIH hospitalisées ou suivies en ambulatoire à Bangassou en République Centrafricaine
Méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive et analytique allant du 15/02/2023 au 31/12/2023. Ont été inclus toutes les PVVIH d’au moins 15 ans ayant donné leur consentement. Était considéré comme dénutri toute PVVIH ayant un IMC< 18,5 kg/m2. La différence était statistiquement significative pour p égal à 5%.
Résultats : au total 202 patients ont été inclus. Il y avait une prédominance féminine avec un sex-ratio égale à 1,8. L’âge moyen était de 39, 3 ans +/- 11,49. Moins de ¼ des PVVIH (16,3%) mangeait un repas par jour. Parmi les PVVIH enquêtées, 69,3% exerçaient une activité génératrice de revenu. Vingt-neuf virgule sept pour cent (29,7%) des PVVIH étaient dénutris. L’alimentation des PVVIH enquêtées était composée des légumes (89,6%) et des tubercules (66,6%). Au cours de l’enquête, 26% des PVVIH avaient une tuberculose évolutive, le taux de TCD4<à 350 cellules /mm3 chez 44,5%. Les facteurs associés à la dénutrition retrouvés étaient le fait de manger moins de trois repas par jour, le stade avancé de l’infection à VIH et le nombre des lymphocytes TCD4< 350 cellules/mm3.
Conclusion : Pour améliorer la qualité de vie des PVVIH, un accent important doit être mis sur le dépistage précoce et la variation de l’alimentation afin d’éviter les carences nutritionnelles.
Mots clés : Dénutrition – PVVIH – Bangassou – République Centrafricaine

Introduction
L’infection à VIH et ses complications accroissent les dépenses énergétiques et réduisent l’utilisation des nutriments par l’organisme. Cela a pour conséquence la dénutrition, laquelle accélère l’évolution de l’infection à VIH vers un stade avancé.
L’objectif : évaluer l’état nutritionnel des personnes vivant avec le VIH hospitalisées ou suivies en ambulatoire à Bangassou en République Centrafricaine
Méthode : il s’agit d’une étude transversale descriptive et analytique allant du 15/02/2023 au 31/12/2023. Ont été inclus toutes les PVVIH d’au moins 15 ans ayant donné leur consentement. Était considéré comme dénutri toute PVVIH ayant un IMC< 18,5 kg/m2. La différence était statistiquement significative pour p égal à 5%.
Résultats : au total 202 patients ont été inclus. Il y avait une prédominance féminine avec un sex-ratio égale à 1,8. L’âge moyen était de 39, 3 ans +/- 11,49. Moins de ¼ des PVVIH (16,3%) mangeait un repas par jour. Parmi les PVVIH enquêtées, 69,3% exerçaient une activité génératrice de revenu. Vingt-neuf virgule sept pour cent (29,7%) des PVVIH étaient dénutris. L’alimentation des PVVIH enquêtées était composée des légumes (89,6%) et des tubercules (66,6%). Au cours de l’enquête, 26% des PVVIH avaient une tuberculose évolutive, le taux de TCD4<à 350 cellules /mm3 chez 44,5%. Les facteurs associés à la dénutrition retrouvés étaient le fait de manger moins de trois repas par jour, le stade avancé de l’infection à VIH et le nombre des lymphocytes TCD4< 350 cellules/mm3.
Conclusion : Pour améliorer la qualité de vie des PVVIH, un accent important doit être mis sur le dépistage précoce et la variation de l’alimentation afin d’éviter les carences nutritionnelles.
Mots clés : Dénutrition – PVVIH – Bangassou – République Centrafricaine