Introduction
Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique à expression principalement cutanée et articulaire impliquant des facteurs génétiques, environnementaux, et à grand impact psycho-social. Il touche fréquemment les adultes jeunes. L’objectif de notre étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du psoriasis.
Patients et méthodes
Il s’agissait d’une étude transversale réalisée du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020 dans le service de Dermatologie-vénérologie. Etaient inclus tous les patients chez qui le diagnostic de psoriasis était retenu sur la base d’arguments cliniques. Les données étaient saisies et analysées grâce aux logiciels EPI-Info 7 et Excel.
Résultats
Sur 17729 patients reçus, 54 cas de psoriasis étaient diagnostiqués (0,30 %) avec un sex-ratio de 2,86 et un âge moyen de 31±19,56 ans. Les patients de moins de 40 ans étaient majoritaires (68,6 %). Les élèves et étudiants (46,3 %) étaient les plus concernés. Un antécédent de psoriasis était noté dans 22,2 % des cas. Aucun facteur déclenchant n’était retrouvé. Le prurit était présent dans 75,9 % des cas. Un impact sur la qualité de vie était relevé (96,3 %). Le psoriasis en plaques était prédominant (72,2 %). L’examen anatomo-pathologique n’était réalisé que dans un cas (1,9 %). Les dermocorticoïdes seuls étaient majoritairement utilisés dans le traitement (66,7 %). L’évolution clinique était marquée par un nombre important de perdus de vue mais était néanmoins considérée favorable dans 29,7 % des cas suivis régulièrement.
Conclusion
Le psoriasis en plaques était la principale forme clinique retrouvée à Bangui. Bien que bénigne, une altération de la qualité de vie des patients était notée. La corticothérapie locale permettait une évolution favorable des cas suivis.

Introduction
Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique à expression principalement cutanée et articulaire impliquant des facteurs génétiques, environnementaux, et à grand impact psycho-social. Il touche fréquemment les adultes jeunes. L’objectif de notre étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du psoriasis.
Patients et méthodes
Il s’agissait d’une étude transversale réalisée du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020 dans le service de Dermatologie-vénérologie. Etaient inclus tous les patients chez qui le diagnostic de psoriasis était retenu sur la base d’arguments cliniques. Les données étaient saisies et analysées grâce aux logiciels EPI-Info 7 et Excel.
Résultats
Sur 17729 patients reçus, 54 cas de psoriasis étaient diagnostiqués (0,30 %) avec un sex-ratio de 2,86 et un âge moyen de 31±19,56 ans. Les patients de moins de 40 ans étaient majoritaires (68,6 %). Les élèves et étudiants (46,3 %) étaient les plus concernés. Un antécédent de psoriasis était noté dans 22,2 % des cas. Aucun facteur déclenchant n’était retrouvé. Le prurit était présent dans 75,9 % des cas. Un impact sur la qualité de vie était relevé (96,3 %). Le psoriasis en plaques était prédominant (72,2 %). L’examen anatomo-pathologique n’était réalisé que dans un cas (1,9 %). Les dermocorticoïdes seuls étaient majoritairement utilisés dans le traitement (66,7 %). L’évolution clinique était marquée par un nombre important de perdus de vue mais était néanmoins considérée favorable dans 29,7 % des cas suivis régulièrement.
Conclusion
Le psoriasis en plaques était la principale forme clinique retrouvée à Bangui. Bien que bénigne, une altération de la qualité de vie des patients était notée. La corticothérapie locale permettait une évolution favorable des cas suivis.