Introduction
Le lichen plan est une dermatose inflammatoire bénigne et chronique d’étiologie inconnue, caractérisé sur le plan clinique par un polymorphisme lésionnel. Sa prévalence mondiale est estimée à 0,5 %. L’objectif de notre étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du lichen plan dans le service de Dermatologie-Vénérologie.
Patients et Méthodes
Il s’agissait d’une étude transversale allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020. Le diagnostic de lichen plan était retenu sur la base d’arguments cliniques et/ou anatomopathologiques. Les données étaient saisies grâce aux logiciels Microsoft Office World et Excel 2010. Les résultats étaient analysés à l’aide du logiciel Epi-info Version 7.2.2.6.
Résultats
Au total, parmi 4696 patients suivis, 46 cas de lichen plan étaient diagnostiqués soit une fréquence hospitalière de 0,98 %. L’âge moyen était de 35,13 ± 17,47 ans avec un sex ratio de 0,53. Un stress psychologique était retrouvé dans 26,09 %. L’atteinte était essentiellement cutanée (100 %) et les lésions étaient généralisées dans 67,39 % des cas. La biopsie cutanée était réalisée chez 9 patients (19,57 %). L’analyse anatomopathologique avait conclu à un lichen plan classique dans 6 cas (66,67 %), un lichen plan bulleux dans 2 cas (22,22 %) et un lichen plan scléreux dans 1 cas (11,11 %). Le traitement était basé sur les dermocorticoïdes (56,52 %) et la corticothérapie générale (43,48 %). Plus de la moitié de nos patients (54,32 %) étaient perdus de vue au premier mois de suivi.
Conclusion : Le diagnostic lichen plan était majoritairement clinique. L’analyse anatomopathologique reste peu accessible à Bangui. La corticothérapie est le traitement de 1ère intention. Le suivi médical des patients constituait un réel problème.

Introduction
Le lichen plan est une dermatose inflammatoire bénigne et chronique d’étiologie inconnue, caractérisé sur le plan clinique par un polymorphisme lésionnel. Sa prévalence mondiale est estimée à 0,5 %. L’objectif de notre étude était de contribuer à l’amélioration de la prise en charge du lichen plan dans le service de Dermatologie-Vénérologie.
Patients et Méthodes
Il s’agissait d’une étude transversale allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020. Le diagnostic de lichen plan était retenu sur la base d’arguments cliniques et/ou anatomopathologiques. Les données étaient saisies grâce aux logiciels Microsoft Office World et Excel 2010. Les résultats étaient analysés à l’aide du logiciel Epi-info Version 7.2.2.6.
Résultats
Au total, parmi 4696 patients suivis, 46 cas de lichen plan étaient diagnostiqués soit une fréquence hospitalière de 0,98 %. L’âge moyen était de 35,13 ± 17,47 ans avec un sex ratio de 0,53. Un stress psychologique était retrouvé dans 26,09 %. L’atteinte était essentiellement cutanée (100 %) et les lésions étaient généralisées dans 67,39 % des cas. La biopsie cutanée était réalisée chez 9 patients (19,57 %). L’analyse anatomopathologique avait conclu à un lichen plan classique dans 6 cas (66,67 %), un lichen plan bulleux dans 2 cas (22,22 %) et un lichen plan scléreux dans 1 cas (11,11 %). Le traitement était basé sur les dermocorticoïdes (56,52 %) et la corticothérapie générale (43,48 %). Plus de la moitié de nos patients (54,32 %) étaient perdus de vue au premier mois de suivi.
Conclusion : Le diagnostic lichen plan était majoritairement clinique. L’analyse anatomopathologique reste peu accessible à Bangui. La corticothérapie est le traitement de 1ère intention. Le suivi médical des patients constituait un réel problème.