Introduction : La candidose œsophagienne représente l’une des affections de l’œsophage les plus fréquemment rencontrée en endoscopie digestive. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de la candidose œsophagienne au CNHU-HKM à Cotonou.
Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale, descriptive et analytique, avec recueil rétrospective des données de décembre 2022 à novembre 2023. Le diagnostic de candidose était retenu essentiellement à l’endoscopie, et parfois l’histologie et/ou la mycologie.
Résultats : Dans cette étude, 136 patients avaient été recensés sur 1020 admis pour endoscopie oeso-gastro-duodénale (EOGD) au CNHU-HKM de Cotonou soit une fréquence de 13,3%. L’âge moyen des patients était de 48,2±18,0 ans. Le sex-ratio était de 1,3. L’information sur le statut VIH était disponible chez 53 patients dont 35 (66%) patients étaient positifs. Parmi les indications cliniques ayant motivé l’EOGD, la douleur abdominale était plus fréquente (38,2%) suivi de la dyspepsie (16,2%). La dysphagie était fréquemment retrouvée seulement chez 8,1%. L’examen direct était positif dans 100% des cas qui ont pu en bénéficier (n=20). Sur les échantillons examinés à la mycologie avec culture, le Candida albicans était la seule espèce retrouvée. Tous les patients avaient bénéficié d’un traitement par fluconazole avec une durée moyenne du traitement de 12,06 jours +/- 2,68. Les suites étaient favorables chez 75% des patients pour qui l’information était disponible.
Conclusion : La candidose œsophagienne est une affection relativement fréquente chez les patients adressés pour une EOGD. Elle est peu fréquemment révélée par la dysphagie et confirmée à l’examen mycologique lorsqu’elle est suspectée à l’endoscopie. Le traitement par fluconazole est efficace.

Introduction : La candidose œsophagienne représente l’une des affections de l’œsophage les plus fréquemment rencontrée en endoscopie digestive. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de la candidose œsophagienne au CNHU-HKM à Cotonou.
Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale, descriptive et analytique, avec recueil rétrospective des données de décembre 2022 à novembre 2023. Le diagnostic de candidose était retenu essentiellement à l’endoscopie, et parfois l’histologie et/ou la mycologie.
Résultats : Dans cette étude, 136 patients avaient été recensés sur 1020 admis pour endoscopie oeso-gastro-duodénale (EOGD) au CNHU-HKM de Cotonou soit une fréquence de 13,3%. L’âge moyen des patients était de 48,2±18,0 ans. Le sex-ratio était de 1,3. L’information sur le statut VIH était disponible chez 53 patients dont 35 (66%) patients étaient positifs. Parmi les indications cliniques ayant motivé l’EOGD, la douleur abdominale était plus fréquente (38,2%) suivi de la dyspepsie (16,2%). La dysphagie était fréquemment retrouvée seulement chez 8,1%. L’examen direct était positif dans 100% des cas qui ont pu en bénéficier (n=20). Sur les échantillons examinés à la mycologie avec culture, le Candida albicans était la seule espèce retrouvée. Tous les patients avaient bénéficié d’un traitement par fluconazole avec une durée moyenne du traitement de 12,06 jours +/- 2,68. Les suites étaient favorables chez 75% des patients pour qui l’information était disponible.
Conclusion : La candidose œsophagienne est une affection relativement fréquente chez les patients adressés pour une EOGD. Elle est peu fréquemment révélée par la dysphagie et confirmée à l’examen mycologique lorsqu’elle est suspectée à l’endoscopie. Le traitement par fluconazole est efficace.