Introduction
Considérée comme un problème de santé publique, la dépigmentation cutanée volontaire (DCV) peut entrainer des complications durant la grossesse. Afin d’établir des stratégies de communication pour un changement de comportement, cette étude vise à déterminer l’ampleur du phénomène et les facteurs épidémiologiques associés chez les femmes enceintes/accouchées en milieu hospitalier à Cotonou.
Méthodes
Une étude transversale prospective de 6 mois a inclus les femmes enceintes/accouchées reçues dans les services de gynécologie-obstétrique du CNHU-HKM et du CHUMEL de Cotonou en 2024. La DCV était attestée par la déclaration de la pratique et/ou le constat de stigmates cutanés de DCV. Les données ont été recueillies et analysées à l’aide du logiciel RStudio. Le seuil de significativité était de 5%.
Résultats
Parmi les 621 femmes enceintes/accouchées interrogées, 342 (55,07%) pratiquaient la DCV. La majorité vivaient en concubinage (61,40%) ou étaient mariées (32,16%), d’obédience chrétienne (90, 35%) ou musulmane (6,73%). La plupart avaient un niveau secondaire (35,67%), ou universitaire non achevé (19,01%) et exerçaient principalement dans le secteur des services et de vente (45,03%) ou des professions intermédiaires (15,20%). Elles appartenaient principalement à la classe socio-économique moyenne-inférieure (45,03%) et inférieure (30,99%). Les principaux actifs dépigmentants identifiés étaient : hydroquinone (51,46%), corticoïdes (17,84%), dérivés mercuriels (7, 60%) et glutathion (7,31%). Les facteurs épidémiologiques associés étaient le concubinage, le niveau d’étude inférieur au baccalauréat et le niveau socio-économique moyen et moyen supérieure (p < 0,05).
Discussion
La fréquence de la DCV chez les femmes enceintes/accouchées incitent à initier des stratégies de lutte contre ce phénomène délétère à la santé maternelle et infantile. Cette lutte doit pouvoir cibler les facteurs associés essentiellement d’ordre social.
Conclusion
L’ampleur de la DCV chez les femmes enceintes/accouchées en milieu hospitalier à Cotonou justifie l’importance d’une sensibilisation ciblée et la mise en œuvre d’une régulation du marché des cosmétiques.

Introduction
Considérée comme un problème de santé publique, la dépigmentation cutanée volontaire (DCV) peut entrainer des complications durant la grossesse. Afin d’établir des stratégies de communication pour un changement de comportement, cette étude vise à déterminer l’ampleur du phénomène et les facteurs épidémiologiques associés chez les femmes enceintes/accouchées en milieu hospitalier à Cotonou.
Méthodes
Une étude transversale prospective de 6 mois a inclus les femmes enceintes/accouchées reçues dans les services de gynécologie-obstétrique du CNHU-HKM et du CHUMEL de Cotonou en 2024. La DCV était attestée par la déclaration de la pratique et/ou le constat de stigmates cutanés de DCV. Les données ont été recueillies et analysées à l’aide du logiciel RStudio. Le seuil de significativité était de 5%.
Résultats
Parmi les 621 femmes enceintes/accouchées interrogées, 342 (55,07%) pratiquaient la DCV. La majorité vivaient en concubinage (61,40%) ou étaient mariées (32,16%), d’obédience chrétienne (90, 35%) ou musulmane (6,73%). La plupart avaient un niveau secondaire (35,67%), ou universitaire non achevé (19,01%) et exerçaient principalement dans le secteur des services et de vente (45,03%) ou des professions intermédiaires (15,20%). Elles appartenaient principalement à la classe socio-économique moyenne-inférieure (45,03%) et inférieure (30,99%). Les principaux actifs dépigmentants identifiés étaient : hydroquinone (51,46%), corticoïdes (17,84%), dérivés mercuriels (7, 60%) et glutathion (7,31%). Les facteurs épidémiologiques associés étaient le concubinage, le niveau d’étude inférieur au baccalauréat et le niveau socio-économique moyen et moyen supérieure (p < 0,05).
Discussion
La fréquence de la DCV chez les femmes enceintes/accouchées incitent à initier des stratégies de lutte contre ce phénomène délétère à la santé maternelle et infantile. Cette lutte doit pouvoir cibler les facteurs associés essentiellement d’ordre social.
Conclusion
L’ampleur de la DCV chez les femmes enceintes/accouchées en milieu hospitalier à Cotonou justifie l’importance d’une sensibilisation ciblée et la mise en œuvre d’une régulation du marché des cosmétiques.