INTRODUCTION
Notre objectif était d’étudier le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique chez l’enfant.
PATIENTS ET METHODES :
Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des patients pédiatriques avec un diagnostic de teigne entre janvier 2010 et décembre 2024 dans le service de Dermatologie-vénérologie du CNHU-HKM.
RESULTATS
Au total 50 cas de teigne ont été colligés. Il s’agissait de 40 garçons et de 10 filles d’âge moyen 7,06 ans (écart-type = 3,41). La durée moyenne d’évolution était de 20 semaines. Le prurit était présent dans 92% des cas et la douleur dans 4% des cas. Un contage familial (26%) et scolaire (12%) était observé. Le diagnostic clinique était en faveur des teignes trichophytiques (66%), microsporiques (26%) et inflammatoires (8%). Les autres localisations étaient : peau glabre (14%) et ongles (2%). L’examen mycologique a été réalisé dans 3 cas avec identification de T. mentagrophytes (n=2) et de M. audouinii (n=1). Le traitement local institué était à base des imidazolés topiques (n=23) terbinafine (n=14), de ciclopyroxolamine (n=14), et griséofulvine (n=5). Le traitement général était soit la griséofulvine (54%) soit la terbinafine (22%). L’évolution à 6 semaines (S6) avec guérison clinique dans 40% et à 8 semaines (S8) dans 22% des cas. Le taux de perdu de vue était de 46% à S6 et 62% à S8.
DISCUSSION
Le diagnostic mycologique des teignes était insuffisant dans notre contexte à cause de l’insuffisance du plateau technique et de la pauvreté des populations.

CONCLUSION
Les teignes pédiatriques étaient rares dans le service de dermatologie vénéréologie du CNHU-HKM. Leur diagnostic était essentiellement clinique.

INTRODUCTION
Notre objectif était d’étudier le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique chez l’enfant.
PATIENTS ET METHODES :
Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des patients pédiatriques avec un diagnostic de teigne entre janvier 2010 et décembre 2024 dans le service de Dermatologie-vénérologie du CNHU-HKM.
RESULTATS
Au total 50 cas de teigne ont été colligés. Il s’agissait de 40 garçons et de 10 filles d’âge moyen 7,06 ans (écart-type = 3,41). La durée moyenne d’évolution était de 20 semaines. Le prurit était présent dans 92% des cas et la douleur dans 4% des cas. Un contage familial (26%) et scolaire (12%) était observé. Le diagnostic clinique était en faveur des teignes trichophytiques (66%), microsporiques (26%) et inflammatoires (8%). Les autres localisations étaient : peau glabre (14%) et ongles (2%). L’examen mycologique a été réalisé dans 3 cas avec identification de T. mentagrophytes (n=2) et de M. audouinii (n=1). Le traitement local institué était à base des imidazolés topiques (n=23) terbinafine (n=14), de ciclopyroxolamine (n=14), et griséofulvine (n=5). Le traitement général était soit la griséofulvine (54%) soit la terbinafine (22%). L’évolution à 6 semaines (S6) avec guérison clinique dans 40% et à 8 semaines (S8) dans 22% des cas. Le taux de perdu de vue était de 46% à S6 et 62% à S8.
DISCUSSION
Le diagnostic mycologique des teignes était insuffisant dans notre contexte à cause de l’insuffisance du plateau technique et de la pauvreté des populations.

CONCLUSION
Les teignes pédiatriques étaient rares dans le service de dermatologie vénéréologie du CNHU-HKM. Leur diagnostic était essentiellement clinique.