INTRODUCTION
La larva migrans est une ectoparasitose fréquente en zone tropicale. Nous rapportons ici le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique de 33 cas
METHODE
Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive menée sur 11 ans (2014-2024) à la CUDEV.
Ont été inclus les enfants ayant le diagnostic de larva migrans. Le diagnostic de larva migrans était clinique.
RESULTAT
Il s’agissait de 23 garçons et de 10 filles d’âge médian 8,5 ans.
Les facteurs de risque identifiés étaient le contact avec les animaux domestiques (n=14), le jeux sur le sable (N=11 ) et la fréquentation des plages (n=4 ) .
Les sièges de prédilection étaient les membres thoraciques (n=13), les membres pelviens (n=18) ; les fesses (n=6), les plantes des pieds (n=2), le visage (n=1). L’impétiginisation (n=5) avait été observée dans (5) cas.
Les schémas thérapeutiques étaient l’albendazole comprimé (n=16) ; une préparation magistrale topique associant albendazole comprimé et crotamiton crème (n=26); ivermectine comprimé (n=7).
L’évolution était favorable avec guérison chez 29 patients ; 4 patients ont été perdus de vue.
DISCUTION
La localisation au visage a été un défi diagnostique. La localisation aux fesses pose un problème diagnostic avec larva curens.La prédominance masculine pourrait être liée à la plus grande exposition aux sols contaminés lors des jeux sur le sol pieds nus. La présence des animaux domestiques confirme le rôle des réservoirs.
CONCLUSION
Larva migrans était une dermatose rare à la CUDEV. Son traitement était simple et bien codifié.Une sensibilisation accrue sur l’hygiène et la gestion d’animaux domestiques pourrait réduire l’incidence de cette parasitose.