INTRODUCTION
En Afrique noire, certaines mères utilisent des produits dépigmentant sur leurs enfants dès leur plus jeune âge pour leur donner une peau plus claire, associée à la beauté. Cependant, elles semblent oublier que la dépigmentation entraîne de multiples complications. Nous rapportons ici le cas d’une fillette.
OBSERVATION
Une fille de 08 ans de nationalité béninoise a été emmenée en consultation par son père pour des tâches claires asymptomatiques du visage et des lésions solides prurigineuses du corps. L’anamnèse nous a permis de noter que la maman utilisait des laits éclaircissants pour la petite depuis la tendre enfance.
A l’examen physique, on observait sur les régions périorbitaires, les canthi internes, les sillons nasogéniens, les régions zygomatiques, des médaillons maculeux hypo pigmentés à surface finement squameuses (squames grasses) et à limites nettes, sur le cuir chevelu des plaques squameuses (squames grasses). Dans les espaces interdigitaux et sur la face antérieure des poignets siégeaient des papules non folliculaires dont certaines excoriées coexistant avec des collerettes desquamatives disposées de façon éparse. Nous avions également retrouvé des stigmates de dépigmentation cosmétique volontaire à type de dyschromie interphalangiennes, des papules kératosiques à la face postérieure des cuisses, des télangiectasies et une ochronose débutante du visage. Devant ces éléments, les diagnostiques de dermatite séborrhéique et de scabiose sur terrain de dépigmentation cosmétique volontaire ont été retenus. Un traitement fait de benzoate de benzyle, de kétoconazole à 2%, de ciclopiroxolamine à 1g, un savon non glycériné, une crème à la vitamine E a été proposé des conseils ont été prodigués. Elle a été perdue de vue.
CONCLUSION
La dépigmentation cosmétique chez les enfants devient une pratique courante parmi les parents, malgré les risques graves qu’elle comporte et qu’ils ignorent souvent.

INTRODUCTION
En Afrique noire, certaines mères utilisent des produits dépigmentant sur leurs enfants dès leur plus jeune âge pour leur donner une peau plus claire, associée à la beauté. Cependant, elles semblent oublier que la dépigmentation entraîne de multiples complications. Nous rapportons ici le cas d’une fillette.
OBSERVATION
Une fille de 08 ans de nationalité béninoise a été emmenée en consultation par son père pour des tâches claires asymptomatiques du visage et des lésions solides prurigineuses du corps. L’anamnèse nous a permis de noter que la maman utilisait des laits éclaircissants pour la petite depuis la tendre enfance.
A l’examen physique, on observait sur les régions périorbitaires, les canthi internes, les sillons nasogéniens, les régions zygomatiques, des médaillons maculeux hypo pigmentés à surface finement squameuses (squames grasses) et à limites nettes, sur le cuir chevelu des plaques squameuses (squames grasses). Dans les espaces interdigitaux et sur la face antérieure des poignets siégeaient des papules non folliculaires dont certaines excoriées coexistant avec des collerettes desquamatives disposées de façon éparse. Nous avions également retrouvé des stigmates de dépigmentation cosmétique volontaire à type de dyschromie interphalangiennes, des papules kératosiques à la face postérieure des cuisses, des télangiectasies et une ochronose débutante du visage. Devant ces éléments, les diagnostiques de dermatite séborrhéique et de scabiose sur terrain de dépigmentation cosmétique volontaire ont été retenus. Un traitement fait de benzoate de benzyle, de kétoconazole à 2%, de ciclopiroxolamine à 1g, un savon non glycériné, une crème à la vitamine E a été proposé des conseils ont été prodigués. Elle a été perdue de vue.
CONCLUSION
La dépigmentation cosmétique chez les enfants devient une pratique courante parmi les parents, malgré les risques graves qu’elle comporte et qu’ils ignorent souvent.