Introduction
L’érythrodermie est un syndrome grave caractérisé par une inflammation généralisée de la peau touchant plus de 90% de la surface corporelle. C’est une urgence dermatologique en raison de ses complications potentielles mortelles, notamment les déséquilibres hydroélectrolytiques, les infections et les défaillances multiviscérales. Nous rapportons 6 cas suivis dans le service de Dermatologie-Vénérologie du CDTUB d’Allada.
Patients et Méthodes
Il s’est agi d’une étude transversale avec recueil rétrospectif des données sur une année dans le service de Dermatologie-Vénérologie du CDTUB d’Allada. Étaient inclus tous les patients qui présentaient un tableau d’érythrodermie quelle que soit l’étiologie. Le diagnostic positif a été essentiellement clinique. La paraclinique a été contributive pour le diagnostic étiologique dans certains cas.
Résultats
Au total 6 patients ont été inclus dont 2 femmes et 4 hommes. L’âge moyen était de 52,33 ans avec des extrêmes de 39 et 70 ans. Cliniquement, 3 cas d’érythrodermie sèche et 3 cas d’érythrodermie humide ont été observés. Concernant l’étiologie, 01 cas de psoriasis et 02 cas de suspicions de syndrome de Sézary (érythrodermies sèches). Tandis que les 03 cas d’érythrodermies humides étaient des pemphigus foliacés. Le bilan paraclinique de confirmation a été réalisé chez 03 patients. Sur le plan thérapeutique, corticothérapie locale et émollients ont été utilisés chez la majorité des patients (5/6). Le méthotrexate prescrit chez 2 patients atteints du pemphigus foliacé. Sur le plan évolutif, 02 patients ont été perdus de vue, 01 référé et les 03 autres régulièrement suivis avec une bonne évolution à court et moyen termes.
Conclusion : L’érythrodermie est une pathologie rarement documentée, malgré son impact significatif sur la morbidité et la mortalité. Ces 06 cas soulignent la nécessité d’études locales pour mieux comprendre les particularités épidémiologiques diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de ce syndrome.

Introduction
L’érythrodermie est un syndrome grave caractérisé par une inflammation généralisée de la peau touchant plus de 90% de la surface corporelle. C’est une urgence dermatologique en raison de ses complications potentielles mortelles, notamment les déséquilibres hydroélectrolytiques, les infections et les défaillances multiviscérales. Nous rapportons 6 cas suivis dans le service de Dermatologie-Vénérologie du CDTUB d’Allada.
Patients et Méthodes
Il s’est agi d’une étude transversale avec recueil rétrospectif des données sur une année dans le service de Dermatologie-Vénérologie du CDTUB d’Allada. Étaient inclus tous les patients qui présentaient un tableau d’érythrodermie quelle que soit l’étiologie. Le diagnostic positif a été essentiellement clinique. La paraclinique a été contributive pour le diagnostic étiologique dans certains cas.
Résultats
Au total 6 patients ont été inclus dont 2 femmes et 4 hommes. L’âge moyen était de 52,33 ans avec des extrêmes de 39 et 70 ans. Cliniquement, 3 cas d’érythrodermie sèche et 3 cas d’érythrodermie humide ont été observés. Concernant l’étiologie, 01 cas de psoriasis et 02 cas de suspicions de syndrome de Sézary (érythrodermies sèches). Tandis que les 03 cas d’érythrodermies humides étaient des pemphigus foliacés. Le bilan paraclinique de confirmation a été réalisé chez 03 patients. Sur le plan thérapeutique, corticothérapie locale et émollients ont été utilisés chez la majorité des patients (5/6). Le méthotrexate prescrit chez 2 patients atteints du pemphigus foliacé. Sur le plan évolutif, 02 patients ont été perdus de vue, 01 référé et les 03 autres régulièrement suivis avec une bonne évolution à court et moyen termes.
Conclusion : L’érythrodermie est une pathologie rarement documentée, malgré son impact significatif sur la morbidité et la mortalité. Ces 06 cas soulignent la nécessité d’études locales pour mieux comprendre les particularités épidémiologiques diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de ce syndrome.