Introduction

Avec une prévalence de 2 à 8 %, chez les enfants où il prédomine, le molluscum contagiosum revêt un intérêt épidémiologique, clinique et thérapeutique que nous étudierons.

Méthodes

Une étude transversale, rétrospective et descriptive a inclus sur une période de 2 ans (2022-2024) à la Clinique Universitaire de Dermatologie-Vénérologie (CUDEV) du CNHU-HKM les patients âgés de 0 à 18 ans ayant un diagnostic de molluscum contagiosum. La collecte et l’analyse des données ont été réalisées à l’aide de KoboCollect

Résultats

L’âge moyen des 40 patients inclus était de 61,85 mois, avec une prédominance masculine (62,5 %). Le prurit était associé dans 7,5 % des cas.
Un terrain atopique était retrouvé chez 30 % des patients, et une dermatose similaire dans la famille dans 20 % des cas. La prévalence du VIH était de 2,5 %. Les lésions étaient en moyenne de 18,98 (extrêmes : 1 et 60), avec une atteinte préférentielle du visage (67,5 %) et du tronc antérieur (37,5 %). Une impétiginisation était retrouvée dans 5 % des cas. Un curetage dermatologique fut réalisé chez 82 % des patients, tandis que 10% ont reçu un traitement médicamenteux local. Le taux de guérison des patients ayant bénéficié d’un suivi régulier (n= 11) était de 81,82%, pour 18,18% de récidive. La proportion des patients perdus de vue était importante (n= 29 soit 72,5%).

Conclusion
Le molluscum contagiosum reste fréquent chez l’enfant, avec un rôle probable de l’atopie dans sa dissémination. L’efficacité des traitements n’a pu être évaluée en raison du nombre important de patients perdus de vue. Cette étude souligne la nécessité d’un suivi minutieux pour mieux apprécier l’évolution et l’efficacité des différentes approches thérapeutiques.

Introduction

Avec une prévalence de 2 à 8 %, chez les enfants où il prédomine, le molluscum contagiosum revêt un intérêt épidémiologique, clinique et thérapeutique que nous étudierons.

Méthodes

Une étude transversale, rétrospective et descriptive a inclus sur une période de 2 ans (2022-2024) à la Clinique Universitaire de Dermatologie-Vénérologie (CUDEV) du CNHU-HKM les patients âgés de 0 à 18 ans ayant un diagnostic de molluscum contagiosum. La collecte et l’analyse des données ont été réalisées à l’aide de KoboCollect

Résultats

L’âge moyen des 40 patients inclus était de 61,85 mois, avec une prédominance masculine (62,5 %). Le prurit était associé dans 7,5 % des cas.
Un terrain atopique était retrouvé chez 30 % des patients, et une dermatose similaire dans la famille dans 20 % des cas. La prévalence du VIH était de 2,5 %. Les lésions étaient en moyenne de 18,98 (extrêmes : 1 et 60), avec une atteinte préférentielle du visage (67,5 %) et du tronc antérieur (37,5 %). Une impétiginisation était retrouvée dans 5 % des cas. Un curetage dermatologique fut réalisé chez 82 % des patients, tandis que 10% ont reçu un traitement médicamenteux local. Le taux de guérison des patients ayant bénéficié d’un suivi régulier (n= 11) était de 81,82%, pour 18,18% de récidive. La proportion des patients perdus de vue était importante (n= 29 soit 72,5%).

Conclusion
Le molluscum contagiosum reste fréquent chez l’enfant, avec un rôle probable de l’atopie dans sa dissémination. L’efficacité des traitements n’a pu être évaluée en raison du nombre important de patients perdus de vue. Cette étude souligne la nécessité d’un suivi minutieux pour mieux apprécier l’évolution et l’efficacité des différentes approches thérapeutiques.