Introduction
Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique, génétique et auto-immune à expression principalement cutanée et articulaire Chez la femme la première poussée survient en moyenne à 28 ans. Le psoriasis touche dès lors fréquemment des femmes enceintes. Nous rapportons un cas de psoriasis en plaque chez une femme enceinte.

Observation
Patiente de 37 ans, ayant consulté pour des plaques prurigineuses évoluant par poussées depuis 10 ans, avec des récidives systématiques au cours de ses grossesses. Son historique obstétrical comprend cinq grossesses dont l’actuelle, trois accouchements et une fausse couche spontanée.

A l’examen, on observait des médaillons et placards erythémato-squameux du, tronc antérieur prédominant sur l’abdomen, la région lombaire, les coudes, les cuisses coexistant avec des macules hyperpigmentées à surface non squameuse. Le grattage méthodique des lésions mettait en évidence le signe de la tache de bougie, la pellicule décollable et la rosée sanglante d’Auspitz.
Devant ce tableau, le diagnostic de psoriasis en plaque chez une gestante a été posé. L’examen histopathologique réalisé montrait : hyperkératose parakératosique, acanthose, infiltrat dermique lymphocytaire. La patiente a été traitée initialement par une association de dipropionate de bétaméthasone et acide salicylique en pommade puis clobéthasol propionate en crème.
L’évolution à court terme est lentement favorable avec une extension des lésions aux paumes.

Discussion
Ce cas illustre l’aggravation paradoxale du psoriasis au cours de la grossesse, contrairement à la tendance habituelle d’amélioration sous l’influence des modifications hormonales. Les antécédents de fausse couche soulèvent l’hypothèse d’une corrélation entre inflammation systémique, troubles de la fertilité et sévérité du psoriasis

Conclusion
Bien que la grossesse soit souvent associée à une amélioration du psoriasis, notre observation souligne la possibilité d’une aggravation chez certaines patientes. Cette aggravation pourrait avoir un impact sur la grossesse, nécessitant une prise en charge dermatologique et obstétricale adaptée.

Introduction
Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique, génétique et auto-immune à expression principalement cutanée et articulaire Chez la femme la première poussée survient en moyenne à 28 ans. Le psoriasis touche dès lors fréquemment des femmes enceintes. Nous rapportons un cas de psoriasis en plaque chez une femme enceinte.

Observation
Patiente de 37 ans, ayant consulté pour des plaques prurigineuses évoluant par poussées depuis 10 ans, avec des récidives systématiques au cours de ses grossesses. Son historique obstétrical comprend cinq grossesses dont l’actuelle, trois accouchements et une fausse couche spontanée.

A l’examen, on observait des médaillons et placards erythémato-squameux du, tronc antérieur prédominant sur l’abdomen, la région lombaire, les coudes, les cuisses coexistant avec des macules hyperpigmentées à surface non squameuse. Le grattage méthodique des lésions mettait en évidence le signe de la tache de bougie, la pellicule décollable et la rosée sanglante d’Auspitz.
Devant ce tableau, le diagnostic de psoriasis en plaque chez une gestante a été posé. L’examen histopathologique réalisé montrait : hyperkératose parakératosique, acanthose, infiltrat dermique lymphocytaire. La patiente a été traitée initialement par une association de dipropionate de bétaméthasone et acide salicylique en pommade puis clobéthasol propionate en crème.
L’évolution à court terme est lentement favorable avec une extension des lésions aux paumes.

Discussion
Ce cas illustre l’aggravation paradoxale du psoriasis au cours de la grossesse, contrairement à la tendance habituelle d’amélioration sous l’influence des modifications hormonales. Les antécédents de fausse couche soulèvent l’hypothèse d’une corrélation entre inflammation systémique, troubles de la fertilité et sévérité du psoriasis

Conclusion
Bien que la grossesse soit souvent associée à une amélioration du psoriasis, notre observation souligne la possibilité d’une aggravation chez certaines patientes. Cette aggravation pourrait avoir un impact sur la grossesse, nécessitant une prise en charge dermatologique et obstétricale adaptée.