Introduction : Les dreadlocks constituent un type de coiffure des cheveux ulotriches dit crépus. L’objectif était d’étudier l’impact des « dreadlocks » sur la santé capillaire des cheveux ulotriches.
Méthodologie : Il s’est agi d’une étude transversale qui s’est déroulée dans deux salons de coiffure spécialisés dans les « dreadlocks » de la ville de Ouagadougou. Ont été inclus les personnes porteuses de dreadlocks depuis au moins 2 mois présentes dans le salon de coiffure du 13 août au 30 septembre 2024 et consentantes.
Résultats : Nous avons recruté 100 personnes porteuses de dreadlocks dont 89% étaient des femmes. L’âge moyen était de 32 ans 13 ans-59 ans, 89% avaient un niveau d’instruction universitaire.La facilité d’entretien (27%), le retour aux cheveux naturels (25%) et éviter la chute de cheveux (22%) étaient les motivations à l’installation des locks.
Les « sisterlocks » (43%), microlocks (35%), brotherlocks (11%), twists (11%) des participants depuis 3 et 5 ans, resserrés tous les 2 mois (50%) ou tous les 3 mois (26%). Le « shampoing » est fait toutes les 2 semaines (41%), mensuellement (39%), 48% y appliquaient une ou deux fois par semaine des huiles (coco 17 %, ricin 13 %, olive 12% , argan 10 %).
Une croissance (85%), une amélioration de la texture des cheveux (56 %), une alopécie de traction (10%), une odeur malodorante (9%), des pellicules (30 %), une hypersensibilité du cuir chevelu (29 %), une hyperséborrhée (15%), un prurit (14%) étaient rapportés.
Une relation significative entre la fréquence du shampoing et la croissance capillaire était noté (p = 0,040). Il n y avait pas de relation significative entre les dreadlocks et l’alopécie de traction (p=0,252).
Conclusion : Les dreadlocks permettent la repousse des cheveux, l’amélioration de la texture capillaire.