Introduction. La pustulose exanthématique aigue généralisée est une toxidermie sévère. Nous rapportons deux observations au cours de la grossesse.
Observation. La première patiente reçue en 2017, était âgée de 25 ans, commerçante, gestité 2, parité 1, avec une grossesse évolutive de 37 semaines d’aménorrhée. La pustulose exanthématique aigue généralisée était survenue 24h après la prise de la SP
La deuxième patiente en 2025, âgée de 27 ans, femme au foyer, gestité 3, parité 2 avec une grossesse évolutive de 25 semaines d’aménorrhée. La pustulose exanthématique aigue généralisée était survenue 48h après la prise de la SP
L’éruption dans les deux cas était similaire faite d’un d’érythro-œdème du visage surmonté de pustules non folliculaires disposées en bouquet et d’érosions crouteuses noirâtres. En plus du visage, les lésions s’étendaient aux plis axillaires au tronc et aux membres avec une fébricule à 38°c et une hyperleucocytose à prédominance neutrophile.
Dans les deux cas, les patientes avaient fait une automédication par application d’un mélange fait de poudre noire dans du beurre de karité. En hospitalisation, elles ont été mises sous antiseptique moussant pour bain, associé à une application quotidienne d’un dermocorticoïde fort et d’un kératolytique. Ce traitement a permis une régression nette des lésions au bout de deux semaines. La première patiente a accouché d’un enfant en bonne santé. Chez la deuxième, la grossesse suit son évolution normale sans anomalies fœtales.
Discussion. La sulfadoxine pyriméthamine est utilisée dans la prophylactie du paludisme chez la femme enceinte. Elle induit parfois des toxidermies mineures type érythème pigmenté fixe. Les toxidermies sévères sont rarement notifiées. La réintroduction étant interdite, la disponibilité d’une autre molécule accessible se pose pour les prochaines grossesses.
Conclusion. La pharmacovigilance doit être une règle dans la surveillance des molécules utilisées dans nos programmes de santé publique.

Introduction. La pustulose exanthématique aigue généralisée est une toxidermie sévère. Nous rapportons deux observations au cours de la grossesse.
Observation. La première patiente reçue en 2017, était âgée de 25 ans, commerçante, gestité 2, parité 1, avec une grossesse évolutive de 37 semaines d’aménorrhée. La pustulose exanthématique aigue généralisée était survenue 24h après la prise de la SP
La deuxième patiente en 2025, âgée de 27 ans, femme au foyer, gestité 3, parité 2 avec une grossesse évolutive de 25 semaines d’aménorrhée. La pustulose exanthématique aigue généralisée était survenue 48h après la prise de la SP
L’éruption dans les deux cas était similaire faite d’un d’érythro-œdème du visage surmonté de pustules non folliculaires disposées en bouquet et d’érosions crouteuses noirâtres. En plus du visage, les lésions s’étendaient aux plis axillaires au tronc et aux membres avec une fébricule à 38°c et une hyperleucocytose à prédominance neutrophile.
Dans les deux cas, les patientes avaient fait une automédication par application d’un mélange fait de poudre noire dans du beurre de karité. En hospitalisation, elles ont été mises sous antiseptique moussant pour bain, associé à une application quotidienne d’un dermocorticoïde fort et d’un kératolytique. Ce traitement a permis une régression nette des lésions au bout de deux semaines. La première patiente a accouché d’un enfant en bonne santé. Chez la deuxième, la grossesse suit son évolution normale sans anomalies fœtales.
Discussion. La sulfadoxine pyriméthamine est utilisée dans la prophylactie du paludisme chez la femme enceinte. Elle induit parfois des toxidermies mineures type érythème pigmenté fixe. Les toxidermies sévères sont rarement notifiées. La réintroduction étant interdite, la disponibilité d’une autre molécule accessible se pose pour les prochaines grossesses.
Conclusion. La pharmacovigilance doit être une règle dans la surveillance des molécules utilisées dans nos programmes de santé publique.