Introduction : La Pustulose Exanthématique Aigue Généralisée (PEAG) de survenue rare, d’autant plus en grossesse est une urgence dans ce cas car impact possible sur la mère et l’enfant. Peu d’études réalisées sur son influence en grossesse. Ainsi nous rapportons un cas atypique chez une femme enceinte en milieu tropical africain associé à une mini revue de la littérature.
Observation : Femme de 27 ans à 27 SA, aux antécédents d’éruption cutanée pustuleuse il y a 7 ans, après prise médicamenteuse (sulfadoxine-pyriméthamine : S-P) lors de la précédente grossesse, venue consulter pour des lésions pustulo-squameuses généralisées, prurigineuses, en contexte fébrile évoluant depuis une semaine ; 24H après prise de S-P dans le cadre du TPI du Paludisme chez femme enceinte. A l’examen clinique on notait des placards érythémateux, œdémateux surmontés de multiples pustules non folliculaires généralisées épargnant le visage. Des larges squames sur tout le tégument se détachant en lambeau, sans atteinte muqueuse. Le bilan paraclinique a mis en évidence une neutrophilie. Le traitement consistant en un arrêt du médicament et application de crème émolliente pendant un mois, a conduit à une évolution favorable et deux mois plus tard accouchement normal d’un nouveau-né en bonne santé.
Discussion : La PEAG est rare, peu de cas sur grossesse décrit en Europe. En 2006, une étude publiée en Pologne retrouvait cette pathologie chez une femme au 4ème jour post partum après prise d’Amoxicilline-acide clavulanique pour pharyngite. En Afrique rares études retrouvées, d’où particularité de notre cas après prise par notre patiente de S-P très utilisée dans ce contexte pour sa protection contre le paludisme ayant des conséquences néfastes en grossesse.

Introduction : La Pustulose Exanthématique Aigue Généralisée (PEAG) de survenue rare, d’autant plus en grossesse est une urgence dans ce cas car impact possible sur la mère et l’enfant. Peu d’études réalisées sur son influence en grossesse. Ainsi nous rapportons un cas atypique chez une femme enceinte en milieu tropical africain associé à une mini revue de la littérature.
Observation : Femme de 27 ans à 27 SA, aux antécédents d’éruption cutanée pustuleuse il y a 7 ans, après prise médicamenteuse (sulfadoxine-pyriméthamine : S-P) lors de la précédente grossesse, venue consulter pour des lésions pustulo-squameuses généralisées, prurigineuses, en contexte fébrile évoluant depuis une semaine ; 24H après prise de S-P dans le cadre du TPI du Paludisme chez femme enceinte. A l’examen clinique on notait des placards érythémateux, œdémateux surmontés de multiples pustules non folliculaires généralisées épargnant le visage. Des larges squames sur tout le tégument se détachant en lambeau, sans atteinte muqueuse. Le bilan paraclinique a mis en évidence une neutrophilie. Le traitement consistant en un arrêt du médicament et application de crème émolliente pendant un mois, a conduit à une évolution favorable et deux mois plus tard accouchement normal d’un nouveau-né en bonne santé.
Discussion : La PEAG est rare, peu de cas sur grossesse décrit en Europe. En 2006, une étude publiée en Pologne retrouvait cette pathologie chez une femme au 4ème jour post partum après prise d’Amoxicilline-acide clavulanique pour pharyngite. En Afrique rares études retrouvées, d’où particularité de notre cas après prise par notre patiente de S-P très utilisée dans ce contexte pour sa protection contre le paludisme ayant des conséquences néfastes en grossesse.